Le Geuro
Safe havens
Lors des crises ou des périodes de forte aversion pour le risque, par exemple depuis 2009, on comprend que les investisseurs se réfugient aux
Etats-Unis, en Allemagne, en Suède, au Canada, en Suisse…
Mais on observe que le Royaume-Uni sert aussi de place refuge : les taux d’intérêt à long terme sont très bas, la livre sterling est forte.
Obligations à 0%
L’Allemagne va proposer des obligations à 0% sur deux ans.
Nous sommes au sommet de la bulle obligataire.
C’est pour le marché obligataire comme si Facebook cotait 1000$ pour le marché action.
Prêter à 0%, même à l’Allemagne, c’est absurde.
Le pays est lui aussi endetté et lui aussi en déficit.
Bientôt, l’Allemagne pourrait même souffrir du même symptôme de tumeur maligne que tout le monde : des déficits supérieurs à la croissance durant plusieurs années. Bref, un début de cancer de la dette
Point économique
Et s’il fallait fusionner l’Allemagne et la France ?
Dans l’œil des marchés : Jean-Jacques Netter, vice-président de l’Institut des Libertés, dresse, chaque mardi, un panorama de ce qu’écrivent les analystes financiers et politiques les plus en vue du marché.
Les risques de contagion de la crise grecque montent.
Pourquoi la Grèce ne sortira pas de l’euro
La sortie de la Grèce de l’euro coûterait encore plus cher à l’Europe qu’à Athènes
La question de la sortie de l’euro n’est désormais plus taboue, et la Grèce pourrait en faire les frais. Inflation, dépréciation et mise à plat du système bancaire… Une sortie aurait des conséquences plus désastreuses que l’austérité, pour la Grèce, mais aussi et surtout pour l’Europe et la BCE. La crédibilité de la zone euro serait en outre durablement affectée.
Encore tabou il y a quelques mois, la question de la sortie de la Grèce de la zone euro est au devant de la scène depuis quelques semaines. Elle a même pris une tournure encore plus aiguë depuis que l’impasse politique des élections du 6 mai a nécessité la tenue de nouvelles élections en juin.