Eclatement de la zone euro et impact geopolitique sur une crise majeure !
Ainsi, le Premier ministre italien Mario Monti a défendu une nouvelle fois l’émission de cette dette commune à la zone Euro, tandis que le président de la BCE, l’Italien Mario Draghi, plus réservé sur le sujet des Eurobonds, a néanmoins appelé les dirigeants de la zone Euro à faire un « saut » vers plus de fédéralisme…
Lors des crises ou des périodes de forte aversion pour le risque, par exemple depuis 2009, on comprend que les investisseurs se réfugient aux
Etats-Unis, en Allemagne, en Suède, au Canada, en Suisse…
Mais on observe que le Royaume-Uni sert aussi de place refuge : les taux d’intérêt à long terme sont très bas, la livre sterling est forte.
Posture d’un président toujours en campagne pour les législatives, ou projet à long terme d’un Européen déterminé à sauver l’UE de la crise en la faisant avancer vers davantage d’intégration ?
Le moment de vérité viendra plus tard, pas avant le Conseil européen de la fin juin.
L’Allemagne va proposer des obligations à 0% sur deux ans.Nous sommes au sommet de la bulle obligataire.
C’est pour le marché obligataire comme si Facebook cotait 1000$ pour le marché action.
Prêter à 0%, même à l’Allemagne, c’est absurde.
Le pays est lui aussi endetté et lui aussi en déficit.
Bientôt, l’Allemagne pourrait même souffrir du même symptôme de tumeur maligne que tout le monde : des déficits supérieurs à la croissance durant plusieurs années. Bref, un début de cancer de la dette
La Banque mondiale a publié ce mercredi son rapport consacré aux pays en développement d’Asie de l’Est et Pacifique.
Elle réduit dans ce document sa prévision de croissance économique pour la Chine cette année, la ramenant de 8,4% à 8,2%.
La fin de l'euro : une crise sans précédent - 