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23 Mai 2012

Karl Marx est-il déjà mort ou faut-il encore le flinguer ?

Michel Garroté


goulag une histoire
Je suis tombé sur une analyse du marxisme et du capitalisme publiée par Marcello Veneziani. Analyse dont je reproduis ci-dessous quelques extraits. Je ne partage pas sa vision de la société capitaliste mondiale. Cela dit, je publie son analyse, car elle reste une contribution au travail des idées si cher à notre blog.

Or donc, l’écrivain et journaliste italien Marcello Veneziani, dans ‘Il Giornale’, publiait récemment ceci (extraits adaptés ; lien en bas de page) :

« Marx a gagné et vit avec nous.

Ce n’est pas une boutade ou un paradoxe, c’est la réalité.

Le marxisme, séparé du communisme – et son utopie, scindée de sa prophétie – c’est l’esprit de notre temps.

Nous vivons en pleine époque marxiste.

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23 Mai 2012

Obligations à 0%

taux d emprunt a dix ans le 22 mai 2012L’Allemagne va proposer des obligations à 0% sur deux ans.

Nous sommes au sommet de la bulle obligataire.

C’est pour le marché obligataire comme si Facebook cotait 1000$ pour le marché action.

Prêter à 0%, même à l’Allemagne, c’est absurde.

Le pays est lui aussi endetté et lui aussi en déficit.

Bientôt, l’Allemagne pourrait même souffrir du même symptôme de tumeur maligne que tout le monde : des déficits supérieurs à la croissance durant plusieurs années. Bref, un début de cancer de la dette

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10 Mai 2012

Livret A … « dangerous »

La presse se concentre tantôt sur la Grèce et son chaos tantôt sur l’Espagne et ses banques.

Dans les deux cas, pour l’avenir de l’euro, c’est pas « joyeux »


guide-investissement-or

La Grèce fera faillite sur l’ensemble de ses dettes
et les 30 000€ donnés par tête de Grec n’auront servi à rien sur le plan européen. Savoir si la Grèce reste ou non dans l’Union européenne est maintenant  anecdotique.

Quant à l’Espagne, ses banques devraient avoir besoin de 68 Mds€ de capital dans les trois années à venir. De l’argent que personne n’a, bien évidemment. Il faudra l’imprimer en faisant croire qu’on l’emprunte.

Le cas espagnol est très intéressant car il préfigure le nôtre.

Nos similitudes sont plus grandes que nos différences. Cependant, parmi nos différences, il en existe une de taille : si la dette publique espagnole est inférieure à la nôtre (de l’ordre de 60% du PIB), la dette privée espagnole, celle des ménages, est bien plus importante que la nôtre.

À l’inverse, les Français restent épargnants dans l’âme . Ce n’est pas parce que notre État est insolvable que les Français le sont. De ce point de vue, il existe bien une « exception française » si nous nous comparons aux Espagnols, aux Portugais (dans ce pays, il paraît même que les tournées au bistrot se payent à crédit avec une carte !), aux Irlandais, aux Grecs ou aux Américains.

Ce bas de laine suscite des convoitises et François Hollande aimerait bien le voir grossir.

Sa décision de relever le plafond du Livret A est révélatrice.

Elle va permettre de renationaliser la dette et de la diriger vers les OATi , les obligations d’État indexées sur l’inflation française. Or ces obligations coûtent de plus en plus cher à l’État puisque les chiffres d’inflation officielle progressent.

Que penser d’une telle épargne ?

Il s’agit bien entendu d’un piège. On vous propose de placer non plus 15 300€ mais 30 600€ en franchise d’impôt sur votre livret A.

La rémunération dudit livret est fixée par le gouvernement et elle est (en principe) fonction de l’inflation.

  • Premier problème : « en principe », car cette indexation n’est pas mécanique.
  • Deuxième problème : c’est le gouvernement qui contrôle la méthode de mesure pratiquée par l’INSEE,
  • Troisième problème : les dépôts sur livrets sont immédiatement recyclés dans les émissions obligataires françaises.   L’État français doit trouver tous les jours 800 M€ sur les marchés pour rouler sa dette et payer ses dépenses courantes. Un jour viendra où il aura du mal à les trouver à un taux supportable. Ce jour là, nécessité faisant loi, il réquisitionnera nos livrets. Notre épargne sera gelée et on nous expliquera que c’est une crise de liquidité, pas de solvabilité.

Selon L’Agefi d’hier, 9% des 60 millions de livrets sont au plafond des 15 300€ et ils représentent 40% des dépôts. À fin mars, l’encours des livrets A atteignait 224 Mds€.

Par ce moyen, le nouveau gouvernement peut mettre potentiellement la main sur 90 Mds€ à recycler en emprunts obligataires. Il financerait ainsi presque la moitié de ses besoins d’emprunt !

Ce que cela signifie pour nos investissements

À l’heure actuelle, le seul abri de votre épargne (attention, épargne mais pas investissement) ce n’est pas une obligation ou un livret (qui n’est rien d’autre qu’un dépôt transformé en obligation), c’est l’or.

L’or baisse en dollar, car l’effet valeur refuge du billet vert tient toujours. Il pourra même encore baisser en dollar en cas de faillite désordonnée en Europe.

Le trouillomètre en zone euro revient dans la zone rouge, c’est le sens du dernier titre de L’Agefi  ; les banques ne se font plus confiance entre elles et viennent déposer leur cash auprès de la BCE tous les soirs.

Mais regardez l’or exprimé en euro et vous pouvez vérifier que depuis le début de l’année, il est toujours positif : +1,10% depuis le 1er janvier et +16,48% sur douze mois.

Actuellement, l’or confirme son rôle unique d’actif triple A. Faites comme les banques centrales des pays émergents : n’hésitez pas à en reprendre dans les creux. C’est plus sûr que le Livret A et les promesses de François Hollande !

10 Mai 2012

Chronique Marc Fiorintino le 10/5/2012

IL FAUT ORGANISER LA SORTIE DE LA GRÈCE

On reparle à nouveau de sortie de la Grèce de la zone euro. Ne laissons pas cette occasion passer. Les Grecs en ont ras le bol de la zone euro et la zone euro en a ras le bol de la Grèce. C’est un divorce par consentement mutuel qui coûtera moins cher que le maintien à tout prix d’un pays qui n’aurait jamais dû entrer.

Le scénario de sortie de la Grèce de la zone euro est à nouveau évoqué

sauvez votre argent marc fiorentino

Et j’ai envie de dire enfin. Si on avait utilisé toute l’énergie et l’argent dépensés depuis des mois pour tenter de sauver la Grèce à organiser sa sortie de la zone euro, la crise de la zone Euro serait peut-être déjà finie. Rappelons tout de même, une fois de plus, que la Grèce n’aurait jamais du rentrer dans la zone euro. Jamais. Et qu’elle est entrée grâce à une falsification de ses comptes publics. Il est peut-être trop tard, mais il faut tenter de sauver la zone euro en organisant au plus vite l’expulsion de la Grèce de la zone euro.

Cette sortie serait selon les spécialistes extrêmement couteuse pour la zone euro

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