Archive for ‘Non classé’

11 Mai 2012

Réduction du chômage ?

Ces économistes farfelus qui pensent qu’on peut facilement réduire le chômage à zéro

Une des vertus de la crise financière aura été de donner un coup de fouet aux théories économiques hétérodoxes, et ainsi d’enrichir le débat économique.


histoire du chomage de antiquite a nos joursUne des écoles de pensées qui a été ravigorée par la crise s’appelle le chartalisme

, ou théorie monétaire moderne, qui a bien expliqué les effets des politiques monétaires entreprises après la crise.

Le chartalisme étudie les conséquences du fait que dans une économie moderne, c’est l’Etat qui crée la monnaie.

Puisque l’Etat crée la monnaie, il peut se financer indéfiniment : l’objectif de l’impôt n’est pas de financer l’Etat, mais d’obliger les citoyens à utiliser la monnaie et donc de lui donner cours.

Dans ces conditions, les déficits et la dette publique ne sont pas un problème, puisque l’Etat peut toujours créer de la monnaie pour rembourser sa dette.

Ce cadre théorique explique très bien pourquoi l’Europe subit une crise monétaire et non une crise de la dette, et pourquoi les Etats même très endettés n’ont pas de mal à se financer.

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11 Mai 2012

Respectez vos engagements

Berlin appelle Paris et Athènes à respecter leurs engagements

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a appelé vendredi la France et la Grèce à respecter leurs engagements pour lutter contre la crise de la dette dans la zone euro.


changer de destin francois hollande

Il a mis en garde, sans le nommer, le nouveau président français élu François Hollande contre une éventuelle renégociation du traité budgétaire européen, dans un discours au Bundestag.

« Nous avons décidé la fin de la politique d’endettement. (…) Les accords entre les Etats ne sont pas invalidés par de nouvelles élections (…) Le Traité budgétaire a été conclu et il est valable », a lancé M. Westerwelle, lors d’un discours sur l’Europe devant les députés allemands.

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10 Mai 2012

Analyse du CAC pour le 11-5-2012


memoires d un speculateur bourse edwin lefevre
Encore une séance d’indécision et extrêmement technique avec la formation d’un deuxième « marteau » !

Le support des 3.080 pts tient et le CAC finit toujours la séance en se raccrochant aux 3.100 pts.

Les haussiers n’arrivent pas à s’imposer tant les incertitudes sont nombreuses.

Il est probable que la situation reste telle quelle encore demain dans l’attente d’une sortie de crise « provisoire » !

Il ne faudrait que peu de choses pour que le CAC reparte à la hausse, tout au moins, sur un rebond technique avec toujours les 3.105 voire 3.200 pts en ligne de mire.

Un dicton boursier toujours vérifié précise qu’il faut acheter au bruit du canon et vendre au bruit du clairon !

Sans se précipiter à acheter n’importe quoi et selon l’actualité de ce WE nous aurons très certainement un début de réponse.

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10 Mai 2012

Livret A … « dangerous »

La presse se concentre tantôt sur la Grèce et son chaos tantôt sur l’Espagne et ses banques.

Dans les deux cas, pour l’avenir de l’euro, c’est pas « joyeux »


guide-investissement-or

La Grèce fera faillite sur l’ensemble de ses dettes
et les 30 000€ donnés par tête de Grec n’auront servi à rien sur le plan européen. Savoir si la Grèce reste ou non dans l’Union européenne est maintenant  anecdotique.

Quant à l’Espagne, ses banques devraient avoir besoin de 68 Mds€ de capital dans les trois années à venir. De l’argent que personne n’a, bien évidemment. Il faudra l’imprimer en faisant croire qu’on l’emprunte.

Le cas espagnol est très intéressant car il préfigure le nôtre.

Nos similitudes sont plus grandes que nos différences. Cependant, parmi nos différences, il en existe une de taille : si la dette publique espagnole est inférieure à la nôtre (de l’ordre de 60% du PIB), la dette privée espagnole, celle des ménages, est bien plus importante que la nôtre.

À l’inverse, les Français restent épargnants dans l’âme . Ce n’est pas parce que notre État est insolvable que les Français le sont. De ce point de vue, il existe bien une « exception française » si nous nous comparons aux Espagnols, aux Portugais (dans ce pays, il paraît même que les tournées au bistrot se payent à crédit avec une carte !), aux Irlandais, aux Grecs ou aux Américains.

Ce bas de laine suscite des convoitises et François Hollande aimerait bien le voir grossir.

Sa décision de relever le plafond du Livret A est révélatrice.

Elle va permettre de renationaliser la dette et de la diriger vers les OATi , les obligations d’État indexées sur l’inflation française. Or ces obligations coûtent de plus en plus cher à l’État puisque les chiffres d’inflation officielle progressent.

Que penser d’une telle épargne ?

Il s’agit bien entendu d’un piège. On vous propose de placer non plus 15 300€ mais 30 600€ en franchise d’impôt sur votre livret A.

La rémunération dudit livret est fixée par le gouvernement et elle est (en principe) fonction de l’inflation.

  • Premier problème : « en principe », car cette indexation n’est pas mécanique.
  • Deuxième problème : c’est le gouvernement qui contrôle la méthode de mesure pratiquée par l’INSEE,
  • Troisième problème : les dépôts sur livrets sont immédiatement recyclés dans les émissions obligataires françaises.   L’État français doit trouver tous les jours 800 M€ sur les marchés pour rouler sa dette et payer ses dépenses courantes. Un jour viendra où il aura du mal à les trouver à un taux supportable. Ce jour là, nécessité faisant loi, il réquisitionnera nos livrets. Notre épargne sera gelée et on nous expliquera que c’est une crise de liquidité, pas de solvabilité.

Selon L’Agefi d’hier, 9% des 60 millions de livrets sont au plafond des 15 300€ et ils représentent 40% des dépôts. À fin mars, l’encours des livrets A atteignait 224 Mds€.

Par ce moyen, le nouveau gouvernement peut mettre potentiellement la main sur 90 Mds€ à recycler en emprunts obligataires. Il financerait ainsi presque la moitié de ses besoins d’emprunt !

Ce que cela signifie pour nos investissements

À l’heure actuelle, le seul abri de votre épargne (attention, épargne mais pas investissement) ce n’est pas une obligation ou un livret (qui n’est rien d’autre qu’un dépôt transformé en obligation), c’est l’or.

L’or baisse en dollar, car l’effet valeur refuge du billet vert tient toujours. Il pourra même encore baisser en dollar en cas de faillite désordonnée en Europe.

Le trouillomètre en zone euro revient dans la zone rouge, c’est le sens du dernier titre de L’Agefi  ; les banques ne se font plus confiance entre elles et viennent déposer leur cash auprès de la BCE tous les soirs.

Mais regardez l’or exprimé en euro et vous pouvez vérifier que depuis le début de l’année, il est toujours positif : +1,10% depuis le 1er janvier et +16,48% sur douze mois.

Actuellement, l’or confirme son rôle unique d’actif triple A. Faites comme les banques centrales des pays émergents : n’hésitez pas à en reprendre dans les creux. C’est plus sûr que le Livret A et les promesses de François Hollande !

10 Mai 2012

Merkel ne veut pas des eurobonds

Depuis l’élection de François Hollande dimanche à la fonction de Président de la République, la pression s’est renforcée sur Mme Merkel pour quelque peu revenir sur sa position selon laquelle les politiques d’austérité budgétaire sont le remède à la crise qui sévit dans la zone euro et selon laquelle la croissance ne saurait être relancée par l’émission de nouveaux titres de dette, que ce soit au niveau national ou au niveau européen.


changer de destin francois hollande

Cependant Mme Merkel tient bon et refuse de lâcher du lest. C’est en tout ce qu’elle a manifesté devant le Bundestag, autrement dit le Parlement allemand ce jeudi. Réduire la dette et encourager la croissance sont deux piliers qui vont l’un avec l’autre. Il n’est pas question de choisir uniquement l’un des piliers, et notamment celui de la croissance. Il ne s’agit pas d’une alternative. Aussi un pays comme la Grèce n’a nul autre choix que de poursuivre son programme d’austérité budgétaire défini en contrepartie de l’aide qui lui a été octroyée, a-t-elle expliqué en substance.

«La croissance par le biais de réformes structurelles est judicieuse, importante et nécessaire. La croissance basée sur la dette ne ferait que nous faire revenir en arrière, au début de la crise. C’est la raison pour laquelle nous ne devons pas et n’allons pas choisir ce chemin» a déclaré la responsable du parti centre-droit.

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